A terme, Iter rassemblera environ un millier de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens spécialisés dans les sciences de la fusion, du plasma ou de la cryogénie (science du froid) et dans d’autres domaines de compétences techniques et scientifiques (informatique, gestion de projets, électronique…).
Leur arrivée progressive est facilitée par le dispositif d’accueil mis en place avec le concours des services de l’Etat. Une convention avec une société de services, en contact avec les agences de location régionales, permet de satisfaire les demandes de logement variées.
Représentant un budget d’environ 10 milliards d’euros sur 45 ans (10 ans de construction, 20 ans d’exploitation, 15 de démantèlement), Iter rassemble un large partenariat (Chine, Corée, Etats-Unis, Europe, Inde, Japon, Russie) offrant les conditions optimales à la mise en œuvre du projet. Chaque partenaire contribue financièrement à hauteur de 9% du coût de la construction de l’installation de recherche, l’Europe quant à elle, prend en charge 45 %. Les collectivités territoriales de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur participent également au financement de la construction d’Iter. Une partie de ce financement concerne la réalisation d’équipements régionaux.
La construction de ce qui deviendra le plus grand centre de recherche international pour la fusion représente des opportunités économiques pour la région PACA. Les appels d’offres publiés dans la presse sont notamment disponibles sur le site internet de la Chambre régionale de commerce et d’industrie www.iterentreprises.com. Les emplois et formations, générés directement ou indirectement par Iter, sont consultables sur le site de Pôle emploi.
500 personnes employées directement par l’organisation internationale
3 000 emplois indirects ou induits en France dont 1 400 en PACA
1 000 personnes employées directement par l’organisation internationale
3 250 emplois indirects ou induits en France dont 2 400 en PACA
Prévue dans le cadre des négociations internationales pour l’accueil d’Iter à Cadarache, l’école internationale est destinée à rassembler des enfants de la maternelle au baccalauréat. Localisée à Manosque, cette école publique ouverte aux enfants dont les parents travaillent pour le projet Iter est aussi destinée à accueillir, sous certaines conditions, les enfants ne relevant pas du programme Iter. L’école ouvre ses portes en septembre 2007 au sein du lycée Les Iscles, situé à proximité des futurs locaux définitifs attendus en 2009. Les enseignements seront dispensés pour moitié en français et pour moitié dans l’une des langues étrangères proposées.
Voir : www.ac-aix-marseille.fr
Les composants d’Iter, construits par les partenaires d’Iter, seront acheminés jusqu’aux ports de Fos-sur-Mer et de Berre avant d’être transportés par la route. Certains convois pèseront 900 tonnes et les convois les plus hauts mesureront 11 mètres. Les transports se feront soit par camions capables de tirer des remorques à une vitesse de 30 km/h, soit par des plates-formes autopropulsées circulant à 5 km/h. Les convois se feront de nuit.
Le tracé de l’itinéraire Iter résulte à la fois des études techniques et financières et des demandes du public émises durant les phases de concertation. Il concerne seize communes : Berre l’Etang, La Fare-les-Oliviers, Lançon-de-Provence, Pélissanne, La Barben, Lambesc, Vernègues, Charleval, La Roque-d’Anthéron, Saint-Estève-Janson, Rognes, Le Puy-Sainte-Réparade, Meyrargues, Peyrolles-en-Provence, Jouques et Saint-Paul-Lez-Durance.
Voir : www.paca.equipement.gouv.fr
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